+ Falkor +

8am December 22nd 2022, South of France



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[NB: This Blog talks about Hunting, if you are radically anti-hunting and cannot read someone’s experience about it please avoid this blog. This article is not a call for debate nor criticism; this is about my own experience and reflection on the matter. please be respectful. Thank you.]

If you follow me on Social medias you probably already know i have started a Falconry apprenticeship and of course with that come A LOT of surrounding things, but first and foremost let’s talk about the start.

I grew up in the countryside and used to follow my Dad, uncles and Granddad on Hunts, none of the Beats and driven hunts, no, the slow tracking of Wood Cocks, Partridges, faisant and Hares.
We would wake up early, when the night was still shrouding the land and the chimney would crepit with the last reminiscence of the previous night’s logs.

My dad was wrapping himself in his Hunting attire and I remember how fond I was of his dark green woollen jumpers (eventually stole one of them and still wearing it to this day), drinking coffee with milk or a Ricoree. I liked the quietness before the Hunt. We would then go meet whoever he would go with on that day, either taking my uncle’s bitch or my Grand dad’s Bracco, Billy.

The Air was crisp and the grass was crunching under our footsteps still frozen in the cold morning mist. The warm colours of the Autumn and Winter sunrise slowly illuminating the sky, our breaths materialising in front of us.

The sound of the bell on the dog’s collar, the smell of distant wood stoves, the chirping of the birds, the warmth inside my jacket and the cold on my cheeks. I will never forget those moments. The long walks into fields and on the edges of woods and streams, discovering lands I have always known from my Elder’s eyes, their secrets, the name of every single animal we would cross, the gentleness in this thing supposedly so violent.

Most of the time we were coming back empty handed but happy to have flushed a lot of game and to have worked the Hounds. Maybe it is because I and my cousins were there, maybe they wanted to spare us the view of too many deaths, I probably will never know.

To be honest I truly think It was all about the dogs. There is nothing more beautiful (in my opinion) than watching a Pointer at work, seeing the hard work and Love you have put in that Creature come to fruition and the first bird it flushes.
The excitement shared between the Hunter and its loyal Hound, the thrill, the rawness of the tracking, stopping and then flushing, the kill would just be an end to it, the dog never works for that, he lives for the scent and the chase.

I have dreamed about having my own hunting dog ever since I was a child but it took me forever to find the right breed.

I loved the Bloodhound sad face and debonair pace but they are not suited for the Hunt I like, I grew up around German, Pyrenean and French Braccos, Pointers, Setters, Korthals, Griffons and Bloodhounds but none of them had all the criteria which made my heart sing.. and then one day at The Louvres i saw what was to become mine someday on a Painting of the Medicis Family from Italy .. The magnificent Bracco Italiano…

The elegance of that dog, its gentle eyes, droopy face but powerful body, all about it made my hunting dog lover soul vibrate. I had to have one one day!
But at this time I was in the height of my career, living such an urbanised city-dweller life all wrapped up in shiny plastic, mud-free and sanitised so far from my roots it was absolutely unthinkable to have one of those dogs. I was already the owner of two lazy sofa-lounging and concrete-troding watchdogs (whom I still own to this day).

So I put my dreams of walking back into the frozen sunrise-bathing landscapes of the South of France on the shelves for another 10 years.

But here we are! What a magnificent Winter Solstice Omen that this little ball of fur is bringing to me.
Finally rekindling with my childhood dreams and some of my inherited traditions and passions, walking in my elders footsteps, keeping a knowledge alive, keeping my memories alive and maybe, who knows, I could transmit them to my own daughter one day.

In the meantime, here are a few pictures of one of the sweetest creatures I have ever met!
Meet Falkor, my very own optimistic lucky charm Dragon (if you know the reference I salute you and definitely know that you are well over 30 years old ahah).
You will definitely be able to witness his evolution and training over the many years we will have together!

Good night dear reader, and thank you ever so much for being here.
May the festive season bring some warmth in your heart.



Falkor aka Trappeur du Clos des petites Vignes

the sweetest together


[ VERSION FRANÇAISE ]


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[NB : Ce blog parle de Chasse, si vous êtes radicalement anti-chasse et que vous ne pouvez pas lire l'expérience de quelqu'un à ce sujet, veuillez éviter ce blog. Cet article n'est pas un appel au débat ni à la critique ; il s'agit de ma propre expérience et réflexion sur la question. s'il vous plaît soyez respectueux. Merci.]

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez probablement déjà que j'ai commencé un apprentissage de Fauconnier et bien sûr avec cela viennent BEAUCOUP de choses environnantes, mais parlons d'abord et avant tout du début.

J'ai grandi à la campagne et j'avais l'habitude de suivre mon père, mes oncles et mon grand-père à la chasse, pas dans les battues, non, la chasse devant soi autrement appelée Billebaude, à la bécasse, aux perdrix, Faisans et Lièvres. Nous nous réveillions tôt, alors que la nuit enveloppait encore la terre et que la cheminée crépitait des dernières réminiscences des bûches de la nuit précédente. Mon père se vêtait dans sa tenue de chasse et je me souviens à quel point j'aimais ses pulls en laine vert foncé (j'en ai finalement volé un et je le porte encore à ce jour), buvant du café au lait ou une Ricoree. J'ai énormément aimé le calme avant la chasse. Nous allions ensuite retrouver celui ou ceux avec qui il irait ce jour-là, soit en prenant la chienne de mon oncle ou le Bracco de mon grand-père, Billy.

L'air était vif et l'herbe crissait sous nos pas encore figée dans la brume froide du matin. Les couleurs chaudes du lever du soleil d'automne et d'hiver illuminaient lentement le ciel, nos respirations se matérialisent devant nous.

Le son de la clochette sur le collier du chien, l'odeur des poêles à bois lointains, le chant des oiseaux, la chaleur à l'intérieur de ma veste et le froid sur mes joues. Je n'oublierai jamais ces moments. Les longues marches dans les champs, aux abords des bois et des ruisseaux, la découverte des terres que j'ai toujours connues mais vues des yeux de mes Aînés, leurs secrets, le nom de chaque animal que nous croiserions, de la douceur dans cette chose soi-disant si violente.

La plupart du temps, nous revenions les mains vides mais heureux d'avoir levé beaucoup de gibier et d'avoir travaillé les chiens. C'est peut-être parce que mes cousins ​​et moi étions là-bas, peut-être qu'ils voulaient nous épargner la vue de trop de morts, je ne le saurai probablement jamais.

Pour être honnête, je pense vraiment que tout était à propos des chiens. Il n'y a rien de plus beau (à mon avis) que de regarder un chien d’arrêt au travail, de voir ce travail acharné et l'amour que vous avez mis dans cette créature se concrétiser et lever son premier oiseau.
L'excitation partagée entre le chasseur et son fidèle chien, le frisson, la brutalité de la poursuite, l'arrêt puis le coulé, puis la levée, la mise à mort est juste une fin, le chien ne travaille pas pour cela, il vit pour l'odeur et la traque.

J'ai rêvé d'avoir mon propre chien de chasse depuis que je suis enfant, mais il m'a fallu une éternité pour trouver la bonne race.

J'ai adoré le visage triste et le rythme débonnaire du Saint-Hubert mais ils ne sont pas adaptés à la chasse que j'aime, j'ai grandi autour de Bracco, Pointers, Setters, Korthals, Griffons et Braques allemands, pyrénéens et français mais aucun d'entre eux n'avait tous les critères qui font chanter mon coeur.. et puis un jour au Louvres j'ai vu ce qui allait devenir un jour Mien sur un tableau de la famille Médicis d'Italie .. Le magnifique Bracco Italiano…

L'élégance de ce chien, ses yeux doux, sa gueule tombante mais avec un corps puissant, tout cela faisait vibrer mon âme d'amateur de chiens de chasse.
Il fallait que j'en ai un un jour !

Mais à cette époque j'étais au sommet de ma carrière, je vivais une vie de citadine aussi urbanisée toute enveloppée de plastique brillant, sans boue et aseptisée si loin de mes racines que c'était absolument impensable avoir un de ces chiens. J'étais déjà propriétaire de deux chiens de garde paresseux qui se prélassent sur le canapé et ne marchent que sur le béton (que je possède toujours à ce jour).

J'ai donc mis mes rêves de retour dans les paysages gelés du sud de la France au lever du soleil sur les étagères pour encore 10 ans.

Mais voila, nous y sommes maintenant!
Quel magnifique Présage du Solstice d'Hiver que m'apporte cette petite boule de poils.
Enfin raviver mes rêves d'enfant et certaines de mes traditions et passions héritées, marcher sur les traces de mes aînés, garder un savoir vivant, garder mes souvenirs vivants et peut-être, qui sait, je pourrais un jour les transmettre à ma propre fille.

En attendant, voici quelques photos d'une des créatures les plus adorables que j'ai jamais rencontrées !
Voici Falkor, mon dragon porte-bonheur optimiste (si vous connaissez la référence Je vous salue et je sais que vous avez bien plus de 30 ans ahah). Vous pourrez certainement assister à son évolution et à son entraînement au cours des nombreuses années que nous aurons ensemble !

Bonne nuit cher lecteur, et merci beaucoup de venir me lire.
Que la saison des fêtes apporte un peu de chaleur dans votre cœur.

my 9 years old me poking through in absolute delight

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